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Actualités News

Filtering by Category: Français

Pourquoi je veux continuer de diriger la Francophonie

Philippe Duhamel

Il y a un peu plus de trois ans, les chefs d’État et de gouvernement, réunis au sommet de Dakar, m’ont fait l’honneur de placer en moi leur confiance en m’élisant Secrétaire générale de la Francophonie, une organisation internationale qui réunit aujourd’hui 84 États et gouvernements sur les cinq continents, qui en plus de la langue française, son trait d’union pour agir, défend ardemment le multilinguisme, la diversité des expressions culturelles des peuples et se définit autour d’un humanisme intégral et des valeurs universelles.

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« L’Afrique est une chance pour l’Occident »

Philippe Duhamel

Michaëlle Jean à la RTS : « l’Afrique est une chance pour l’Occident »

L'actu en vidéo - Publié lundi 21 mai 2018 à la Radio Télévision Suisse (RTS) 

Portrait de Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie

La Secrétaire générale de la Francophonie, Michaelle Jean, fait un plaidoyer pour le rôle de l’Afrique dans le développement de la langue française et pour vitaliser l’Occident.

La "démographie galopante" de l’Afrique est une chance pour l’Occident et la francophonie, dit-elle. Kinshasa est la première ville francophone. Il faut canaliser la jeunesse africaine, investir dans ce formidable capital humain.

La Secrétaire générale de la Francophonie était à Genève pour la Conférence sur l’accès aux médicaments en Afrique.

Michaelle Jean plaide pour que l’Occident gère mieux sa politique migratoire, afin d’accueillir une migration, notamment africaine, utile pour son renouvellement.

Source : https://www.rts.ch/info/monde/9585298-michaelle-jean-l-afrique-est-une-chance-pour-l-occident-.html

Enquête au cœur de la Francophonie - Michaëlle Jean à l’OIF: un bilan honorable

Philippe Duhamel

L’OIF, comme toutes les grandes Organisations internationales, est, en principe, soumise à des règles de transparence et de rigueur. Est-ce toujours le cas ? Pendant plusieurs semaines, notre rédaction a enquêté dans les méandres et dédales de cette institution internationale d’ordinaire si tranquille et tenté de vérifier les accusations portées contre sa Secrétaire générale, Michaëlle Jean...

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Michaëlle Jean, invitée d'Internationales

Philippe Duhamel

Michaëlle Jean, secrétaire générale de l'OIF (l'Organisation Internationale de la Francophonie), est l'invitée d'Internationales ce dimanche 21 janvier. Elle s'est exprimée sur de nombreux sujets, de Donald Trump à la francophonie en passant par #BalanceTonPorc.

Publièe par TV5 Monde InternationalesTV, le 26 janv. 2018

Source : https://www.youtube.com/watch?v=sXGH1fzDTvo

Les « pays de merde » réclament des excuses à Donald Trump

Philippe Duhamel

"That the United States representative should use such language is undignified, deeply troubling, and offensive. He should remember that his country was built on the sweat and blood, on the strength also, of men and women snatched from Africa, without which the USA would not exist."

« Que le premier représentant des États-Unis s’exprime en ces termes est indigne, troublant et offensant. Qu’il se souvienne que son pays s’est construit par la sueur et le sang, la force aussi d’hommes et de femmes arrachés à l’Afrique, sans qui les USA ne seraient pas. »

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Déclaration, le 12 janvier 2018

Philippe Duhamel

« Ce 12 janvier, jour de commémoration du séisme dévastateur qui, il y a 8 ans, a dévasté Haïti, il était profondément heurtant d'entendre les propos du Président Trump, rapportés par les médias, qualifiant ma pauvre terre natale et les pays africains de nations "de merde". Quelle insulte devant l'Humanité. Que le premier représentant des États unis des Amériques s'exprime en ces termes est troublant et offensant. »

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« Haïti est en moi » : Michaëlle Jean au Monde Festival

Philippe Duhamel

Michaëlle Jean au Monde Festival : « Haïti est en moi », LE MONDE | 2017-09-28

Entretien : Michaëlle Jean avait 11 ans lorsqu’elle a fui avec ses parents sa terre natale d’Haïti, alors sous le joug de la dictature des Duvalier, pour se réfugier au Québec. Après dix-huit ans de journalisme au sein de la télévision publique où elle fut la première femme noire à présenter les nouvelles, elle a été nommée gouverneure générale du Canada. En 2014, elle a succédé au président sénégalais, Abdou Diouf, au secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Une rencontre organisée dans le cadre du Monde Festival, dimanche 24 septembre, au Théâtre des Bouffes du Nord.

Source : http://www.lemonde.fr/festival/video/2017/09/28/michaelle-jean-au-monde-festival-haiti-est-en-moi_5192766_4415198.html#LQPbq9iuYuk5dZbE.99

La seule chef d’Etat à connaître la vulnérabilité du réfugié

Philippe Duhamel

Elle n’a jamais été légère ni insouciante, comme le sont les enfants. Elle croit même avoir toujours été « adulte », tant ses parents – fervent militants contre la dictature des Duvalier en Haïti – ont élevé leurs deux filles dans une idée de résistance et de combat. Et avec une seule interdiction : l’indifférence. 

Rencontre avec une femme engagée, entrée depuis l’enfance « en résistance ».

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Journée mondiale de la liberté de le presse 2017

Philippe Duhamel

Journée mondiale de la liberté de la presse 2017 célébrée à la maison des journalistes à Paris, en présence de Michaëlle Jean. L'OIF parraine l'une des 14 chambres de ce lieu dédié aux journalistes en exil.

Discours à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de le presse

Madame la Directrice, Chère Darline Cothière,
Monsieur le Secrétaire général de Reporters Sans Frontières, cher Christophe Deloire,

Monsieur le Secrétaire général d’En Marche,

Chères résidentes et résidents,
Alors que nous célébrons, en ce 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse, c’est à toutes et à tous les journalistes persécutés et empêchés d’exercer pleinement leur mission d’information que je pense en cet instant. 

Vous êtes de ceux-là, vous qui avez trouvé refuge dans cette Maison, alors que vous préfèreriez, je le sais, être sur le terrain. Cette situation est inacceptable. Cette journée est là pour nous le rappeler.

J’ai moi-même été journaliste et j’ai été exposée au pire. En 1986, je me suis rendue en reportage en Haïti pour couvrir, comme tant d’autres journalistes, la première élection libre, après 30 ans de régime dictatorial des Duvalier, père et fils. La veille du scrutin tous les journalistes, y compris l’équipe de l’Office national film du Canada dont je faisais partie, ont été pris pour cible par les militaires. Ces Forces armées refusaient d’abandonner le terrain et refusaient surtout le principe même d’élections libres devant conduire à un État de droit. Journalistes et électeurs sont devenus leurs proies, des hommes et des femmes à abattre, et ils se sont livrés à un véritable carnage. 

Mon expérience en 1986, comme la vôtre aujourd’hui, ne font que confirmer ce que signalent les rapports de Reporters sans Frontières, année après année : la liberté de la presse ne progresse pas, elle est même en sévère recul. 

Menaces, violences, peines privatives de liberté, disparitions, exécutions, écrits et propos qualifiés de délits de presse : rien n’arrête ceux qui veulent bâillonner, censurer, réduire au silence. Mais fort heureusement, rien n’arrête, non plus, celles et ceux qui luttent pour mettre fin à ces pratiques intolérables, à ces violations des droits et des libertés. Et la Francophonie est de ceux-là.

C’est ce que je tenais à vous dire en venant célébrer cette Journée avec vous. Je suis là aussi pour entendre vos témoignages, pour sentir l’âme de cette maison, saisir l’atmosphère qui règne dans ces lieux ô combien symboliques. 

Oui, cette maison à une âme. Elle parle d’une France solidaire. D’une France fraternelle.

Quelle belle initiative, en effet, que cette Maison des Journalistes, fondée il y a quinze ans ! 

Quelle idée avant-gardiste aussi, chère Darline Cothière, car alors que les journalistes n’ont jamais été autant persécutés, cette Maison des Journalistes est la première du genre à travers le monde. On ne peut que souhaiter que vous fassiez largement école et que beaucoup d’autres villes suivent l’exemple de la ville de Paris.

La ville de Paris qui, en accueillant cette Maison, renoue avec sa vocation originelle de terre d’accueil, pour tous ces journalistes, artistes, hommes et femmes de lettres, musiciens, intellectuels qui, ont dû fuir leur patrie.

Chers confrères et consœurs, résidents de la Maison des Journalistes, 
Je mesure pleinement les risques encourus, les sacrifices consentis, les jeunesses perdues au nom de l’idéal d’informer. 

Je mesure tout autant, pour l’avoir vécu, ce que représente l’exil forcé : le déracinement, les rêves brisés, les familles déchirées, la nécessité de se reconstruire, de renaître à soi-même et de revivre.

Mais je vous exhorte à demeurer ce que vous êtes intrinsèquement : des éclaireurs, des passeurs d’espoir et de liberté. 

Certains gouvernements, je le sais, aimeraient avoir une totale emprise sur vous. En vous poussant à l’exil, ils imaginent tuer toute velléité de dissidence ou de contestation ; c’est bien peu connaître la puissance des mots, et la détermination de celles et de ceux qui ont fait le choix d’informer.

Les idées portées par la puissance des mots ne meurent jamais ! Elles survivent aux dictatures à travers le temps et se jouent des frontières.

Alors ne cédez pas. Continuez le combat depuis Paris, depuis cette Maison des journalistes, comme vous le faites à travers « L’oeil de l’exilé », la publication en ligne que vous produisez. 

A cet égard, je veux vous dire, chère Darline Cothière, que vous pouvez compter sur la Francophonie. Nous avons du reste décidé de parrainer une chambre de cette Maison et de contribuer aux bonnes conditions d’hébergement de la personne qui l’occupe. 

Le parrainage de cette chambre, c’est aussi notre manière de vous dire, chères résidentes et résidents, que vous soutenir n’est pas seulement une nécessité ardente. C’est, pour nous, de la Francophonie, une exigence morale.  

Parce que nous avons bien conscience que cette Maison des Journalistes constitue, pour vous, un refuge, un recours, une boussole. C’est, aussi, un lieu de toutes les cultures et, en cela une manière d’habiter plusieurs mondes en même temps. C’est, enfin, notre façon, à toutes et à tous, d’affirmer que le combat pour la liberté de la presse est une mobilisation de tous les instants. 

Soyez convaincus que la Francophonie ne se résoudra jamais à dire : ainsi va le monde. 

Je vous prends à témoin, cher Christophe Deloire. Nous nous sommes retrouvés, voilà quelques semaines, pour décerner les Prix de l’innovation dans les médias francophones aux côtés de France Média Monde et sa Présidente Marie-Christine Saragosse.

Nous faisons déjà beaucoup, ensemble, mais nous avons encore tant à faire dans les domaines du journalisme, de la sécurité des professionnels de l’information, mais aussi dans d’autres secteurs comme celui des processus électoraux. 

Résister à l’inacceptable. Dénoncer. Innover. Poser des gestes concrets, jour après jour pour défendre, sans faillir, encore et toujours, la liberté d’expression et d’opinion, la liberté de la presse et l’indépendance des médias. Tel est bien l’état d’esprit dans lequel agit et continuera à agir, pour vous, et avec vous, cette Francophonie de la résistance et des solutions.

Je vous remercie.

Source : https://www.francophonie.org/discours-SG-maison-journalistes-47846

Publiée le 5 mai 2017 https://youtu.be/mZyoUrwXh3Y

De jeunes entrepreneurs avec la langue française pour trait d’union

Philippe Duhamel

Lettre d'opinion — Le Devoir, le 25 avril 2017. 

... le problème des visas reste entier et, par conséquent, celui de la mobilité pour des milliers de jeunes aux talents indéniables. Ce blocage, en raison de préjugés à leur endroit, est une injustice, un frein à leur réussite et par conséquent à la croissance de leur pays. 

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2016-11-19, Entrevue Michaëlle Jean, Les coulisses du pouvoir, Radio-Canada.

Philippe Duhamel

LA FRANCOPHONIE POUR LUTTER CONTRE LE TERRORISME
Terrorisme, crise migratoire, développement économique, la Francophonie de 2016 veut maintenant jouer sur plusieurs tableaux. À la veille du sommet de Madagascar, entrevue avec la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) Michaëlle Jean.

Les coulisses du pouvoir, Emmanuelle Latraverse, Radio-Canada, 19 novembre 2016. 

Message de vœux 2017 de Michaëlle Jean

Philippe Duhamel

« La Francophonie : le changement est en marche" », message de vœux de la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, pour l'année 2017.

Chères amies, chers amis,

Le changement est en marche.

Voilà un an, jour pour jour, j’annonçais le lancement d’une grande initiative pour la jeunesse et avec la jeunesse.

Vous avez été des millions à répondre présents et vous rejoignez, chaque jour un peu plus nombreux, le mouvement « Libres ensemble ». C’est formidable.

Avec la langue française pour trait d’union, vous transcendez les frontières et les océans. Vous dites votre volonté de tisser des liens solidaires à travers les arts, la culture, l’éducation, l’économie, votre volonté de vous engager, de vous mobiliser pour faire bouger les lignes, pour prendre votre destin en mains, pour prendre en mains le destin du monde que vous voulez plus juste, plus éthique, plus stable, et durable.

Vous l’avez réaffirmé avec des mots poignants, puissants, percutants, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet d’Antananarivo, comme dans les instances qui l’ont précédé, et dans la Déclaration que vous avez déposée entre les mains des chefs d’État et de gouvernement de la Francophonie.

Et en vous entendant, en vous voyant à l’œuvre sur le terrain, nous avons la certitude, j’ai la certitude que la Francophonie a fait le bon choix en impliquant la jeunesse comme faisant partie des solutions.

Le changement est en marche.

Alors, abordons cette année nouvelle avec confiance, ambition et audace, quand bien même l’année écoulée n’a pas permis de tourner définitivement la page des crises et des con its, des inégalités et des injustices, des menaces inédites qui déchirent et déstabilisent le monde et l’espace francophone. Soyons toutes et tous convaincus que la force de nos convictions, la volonté de nos énergies rassemblées peuvent infléchir une réalité qui en sera irrémédiablement modifiée. Nous l’avons prouvé tout au long de ces derniers mois.

Et peu importe le temps que cela prendra. Seule la dynamique compte parce qu’un changement en prépare toujours un autre. Soyons toutes et tous convaincus, aussi, que nous avons fait les bons choix, parce que nous démontrons, plaidoyer après plaidoyer, action après action, que ce n’est pas par le seul recours à la force et au tout sécuritaire que l’on viendra à bout de la terreur, des trafics en tout genre et des exactions barbares de ces criminels sans loi et surtout sans foi qui frappent lâchement et aveuglement pour mieux régner.

Ce n’est pas par la construction de murs aussi indignes que dérisoires, ni par des politiques de quotas âprement et égoïstement négociées, que l’on mettra un terme au sort tragique et inhumain de ces dizaines de millions de réfugiés, de déplacés et de migrants.

Ce n’est pas en multipliant les constats, les statistiques et les déclarations sans lendemain que l’on mettra n à ce scandale de notre temps qu’est le chômage des jeunes, et à la mise sous tutelle économique et psychologique des femmes.

Ce n’est pas en exploitant, en attisant la tentation du rejet de l’autre dans sa différence, du repli sur soi, du chacun pour soi et du chacun chez soi que nous parviendrons à répondre efficacement à ces urgences, ces menaces, ces dé s qui désormais sont devenus l’affaire de tous les peuples sans exception.

Nous, de la Francophonie, avons fait d’autres choix.

Nous avons fait le choix d’agir sur les causes plutôt que sur les conséquences, d’agir en faveur de ces forces de changement et de progrès, de ces facteurs de stabilité que sont : la prévention des con its, le rétablissement et la consolidation de la paix, l’enracinement de la démocratie et de l’État de droit, le respect des droits et des libertés; l’accès pour toutes et pour tous à une éducation et une formation de qualité, à des emplois pérennes et décents ; la croissance partagée et le développement responsable.

Nous avons fait le choix de nous imposer là où on ne nous attendait pas, comme dans le soutien à l’entrepreneuriat, à l’innovation et à la création d’emplois pour les femmes et les jeunes dans le cadre d’une vigoureuse stratégie économique et numérique.

Nous avons fait le choix d’un multipartenariat ouvert à toutes les énergies et à toutes les synergies en nous rapprochant stratégiquement de l’ONU, de partenaires internationaux partageant les mêmes objectifs que nous et en nous appuyant comme jamais sur l’expertise diversifiée et complémentaire de tous les acteurs de la Francophonie : sur les équipes de l’OIF à Paris, et dans ses représentations permanentes à New York, Genève, Bruxelles, Addis-Abeba, comme dans ses bureaux régionaux à Port-au-Prince, Lomé, Libreville, Hanoï, Madagascar, Bucarest ; avec aussi son Institut pour le développement durable à Québec et celui tout récent pour l’Éducation et la Formation à Dakar; sur les équipes de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, de l’Agence universitaire de la Francophonie, de l’Association internationale des maires francophones, de l’Université Senghor d’Alexandrie, de TV5 Monde, des Conférences ministérielles de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports ; sur nos réseaux institutionnels, nos réseaux professionnels et d’experts, nos réseaux de femmes et de jeunes.

Nous avons aussi fait le choix de capitaliser sur la vigueur de la Francophonie des peuples à travers l’engagement de très nombreuses organisations internationales non gouvernementales et de la société civile qui répondent avec enthousiasme ; le choix, également, de mobiliser partout le secteur privé, les acteurs économiques, les entrepreneurs.

Enfin, nous avons fait le choix, en toutes circonstances, et au moment, surtout, où se multiplient les velléités de relativisme culturel, de ne jamais transiger sur nos principes et le caractère universel des valeurs que nous avons en partage, parce que ce sont ces principes et ces valeurs qui font de notre diversité une richesse et une force.

En récoltant les premiers fruits de nos moissons, en mesurant les résultats concrets, tangibles auxquels nous sommes déjà parvenus, nous pouvons dire avec fierté que la Francophonie a fait les bons choix. Et que le changement est en marche.

Je vous souhaite une année 2017 riche en émotions !

 

Original à l'Organisation internationale de la Francophonie.

La contribution du Canada à la paix en Afrique est essentielle, dit Michaëlle Jean

Philippe Duhamel

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean Photo: Ryan Remiorz, La Presse canadienne

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean
Photo: Ryan Remiorz, La Presse canadienne

Fannie Olivier - La Presse canadienne à Ottawa | Canada
Publié dans Le Devoir, le 21 novembre 2016


À quelques jours du Sommet de la Francophonie à Madagascar, Michaëlle Jean juge « essentiel » que le Canada se réengage dans les missions de paix en Afrique francophone.
 
Ottawa soupèse toujours ses options pour l’envoi de quelque 600 Casques bleus en mission de paix en Afrique, mais certains s’attendent à ce que les troupes soient déployées au Mali.
 
En entrevue à La Presse canadienne, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a insisté sur l’importance de l’implication canadienne sur la scène internationale et dans les opérations de paix en particulier.
 
« Ça, c’est essentiel, parce que la moitié des opérations de maintien de la paix se déploient dans des pays de l’espace francophone », a-t-elle souligné.
 
Même si elle n’est pas à l’ordre du jour au 16e Sommet de la Francophonie les 26 et 27 novembre à Antananarivo, la question du pays qui sera choisi par le Canada pour y envoyer ses troupes risque fort d’être un sujet de choix dans les corridors.

Pas d’annonce

La ministre fédérale du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, prévient toutefois que le pays sélectionné ne sera pas annoncé à Madagascar.
 
« La décision n’est pas prise encore et va revenir au Conseil des ministres avant. Ce n’est pas dans la liste des annonces à venir au Sommet de la Francophonie », a-t-elle indiqué en entrevue.
 
À la veille du premier voyage du premier ministre Justin Trudeau en Afrique, Mme Jean salue l’intention de son gouvernement de « faire entendre avec plus de force encore cette voix du Canada, cette capacité d’action et cette volonté canadienne d’agir et d’être à nouveau présent sur la scène internationale ». Elle va même jusqu’à oser espérer que ses façons de faire inspireront Donald Trump. « J’espère que, peut-être, le nouveau président américain désigné regardera cela comme un exemple », a-t-elle confié.

Sécurité

La sécurité mondiale sera assurément à l’ordre du jour. Le Québec présentera notamment une résolution appelant à combattre et à prévenir la radicalisation menant à la violence, un geste pour donner suite à la Conférence Québec-UNESCO qui s’est tenue sur la question au début du mois.
 
Aux yeux de la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, ce sommet revêt une importance capitale pour la diplomatie québécoise. « C’est la seule instance dans le monde où le Québec est membre à part entière. […] Il faut qu’on montre notre personnalité et qu’on se démarque », a-t-elle fait valoir lors d’un entretien téléphonique.